a. Climat au Maroc
Les données présentées dans ce travail ne permettent malheureusement pas une bonne comparaison directe car elles ne concernent pas exactement les mêmes périodes. Cela est dû à la difficulté à trouver des données climatologiques pour le Maroc en anglais ou français. Cependant, ces chiffres permettent tout de même de faire ressortir une tendance générale qui suffit pour le niveau de ce travail.
i. Dernières décennies
Le climat s’est également modifié au Maroc en 3 décennies mais d’une manière différente qu’au Royaume-Uni. Les températures ont ainsi augmenté drastiquement, atteignant un maximum de +1.55°C pour les mois d’avril, mai et juin, soit une augmentation de +0.34°C par décade. De ce fait, la moyenne annuelle est passée de 17.6°C à 18.5°C, subissant donc une augmentation de 0.9°C. Concernant la répartition dans l’année de cette augmentation, il est intéressant de noter que l’écart est plus important pour les saisons intermédiaires, soit avril-juin et octobre-décembre où il atteint plus d’un degré de plus que janvier-mars ou juillet-septembre. [24] (Figure 20) (McSweeney, New et Lizcano, 2010, p. 4)
Figure 20 : Tableau de variation des températures au Maroc entre 1970-1999 et 2006, les valeurs sont en [°C].
Pour ce qui est des précipitations, une diminution, contrairement au Royaume-Uni, est constatée. La moyenne annuelle est ainsi passée de 23.6 mm en 1970-1999 à 18.65 mm en 2006, soit une perte de près de 5 mm. Il est intéressant de noter qu’une forte diminution des précipitations est remarquée pour les mois d’hiver. Mais aussi qu’elle se prolonge pendant le printemps (-41% pour le 2ème trimestre). (McSweeney, New et Lizcano, 2010, p. 4) (Figure 21)
Figure 21 : Tableau de variation des précipitations au Maroc entre 1970-1999 et 2006, toutes les valeurs sont en [mm].
Il faut finalement remarquer que les précipitations au Maroc se concentrent sur la face nord des reliefs du Rif, du Moyen Atlas et du Haut Atlas (Figure 22). Ainsi, les régions situées au sud de ces reliefs comme l’Anti Atlas et Hamada du Draa sont privées des précipitations arrêtées par cette barrière naturelle. Le Merle à plastron évite ces régions désertiques pour passer l’hiver.
ii. Projections envisagées
D’après les projections, le Maroc devrait subir une augmentation continuelle de ses températures. (Figure 23) Elles passeraient de 17.6°C en moyenne en 1970-1999 à 21.3°C en moyenne en 2090, soit une augmentation de 3.7°C. L’augmentation de ces températures serait plutôt bien répartie dans l’ensemble de l’année avec cependant tout de même une hausse plus marquée pour les mois les plus chauds (+4.2°C pour le trimestre juillet-août-septembre).
Figure 23 : Projection moyenne de l’évolution des températures au Maroc pour la suite du XXIème siècle.
Toutes les valeurs sont en [°C].
Pour ce qui est des précipitations (Figure 24), une diminution également marquée et continuelle des précipitations se profile d’ici 2090 avec, au final, une diminution de 4 mm de précipitations (23.6 mm en 1979-1999 à 19.6 mm en 2090), soit une baisse de près de 17%. Cette diminution s’explique par le climat désertique qui est présent au Maroc. De nouveau, la baisse est bien plus marquée pour les mois avec des précipitations plus importantes. La baisse la plus importante est ainsi remarquée d’octobre à décembre, avec -8 mm de précipitations. (McSweeney, New et Lizcano, 2010, p. 4)
Figure 24 : Projection moyenne de l’évolution des précipitations au Maroc pour la suite du XXIème siècle.
Toutes les valeurs sont en [mm].
4. Le déclin du Merle à plastron
a. Causes du déclin
Le déclin du Merle à plastron ne s’explique vraisemblablement pas par une seule et unique raison mais serait plutôt dû à une accumulation de facteurs à priori relativement peu décisifs. Cette accumulation de facteurs serait partiellement la résultante du réchauffement climatique et à ses conséquences. De plus, les problèmes se répartiraient entre les zones de nidification et d’hivernage.
Dans ses quartiers d’hiver, au Maroc, le Merle à plastron ne trouverait plus suffisamment de nourriture pour subvenir à ses besoins. En effet, les plantations de genévriers ont été surexploitées depuis l’ère romaine comme bois de chauffage, pour cuisiner ainsi que pour les constructions. De ce fait, il ne reste aujourd’hui plus que 17% des forêts de genévriers que l’on trouvait pendant l’Antiquité. (Ryall et Briggs, 2006, p.9) Cette perte est due principalement au fait que la régénération de ces forêts n’a pu et ne peut se faire à cause du surpâturage des chèvres et moutons mais aussi. Plus récemment, elle aurait encore été freinée par les sécheresses toujours plus fréquentes suite aux changements climatiques. Le climat déjà aride auquel s’étaient petit à petit adaptés les végétaux devient maintenant de plus en plus aride et ce à un rythme beaucoup plus élevé ne permettant pas, à moyen terme, une adaptation du Merle à plastron.
On remarque donc qu’au Maroc, des facteurs directement anthropiques, comme le surpâturage et la coupe du bois, ainsi que des facteurs indirectement anthropiques que sont les changements climatiques tels que la diminution des précipitations entrent en ligne de compte.
Pour le Royaume-Uni, le problème est presque contraire. En effet, la hausse des précipitations illustrée à la Figure 14 (ici) provoque une augmentation rapide du couvert végétal dans les landes. La bruyère et d’autres plantes telles que les myrtilles profitent de cette abondance d’eau pour grandir et se multiplier plus rapidement, réduisant ainsi considérablement les habitats propices à la nidification du Merle à plastron. Comme précisé plus haut, la Bruyère est une composante indispensable du milieu de nidification propice pour le Merle à plastron. Cependant, elle lui est favorable surtout lorsqu’elle recouvre 30% à 70% (Sim, 2007, p.4) du territoire du couple nicheur. Lorsque la couverture de Bruyère dépasse 70%, elle devient inadaptée. C’est donc un facteur déterminant pour un habitat idéal. Cette augmentation du couvert végétal est d’autant plus favorable à des espèces telles que le Merle noir ou la Grive litorne qui en profitent pour élargir leurs zones de nidification. Cela induirait une concurrence directe au Merle à plastron pour la recherche de nourriture puisque ces espèces ont un régime alimentaire relativement semblable. Ceci en parallèle au fait que le nombre de troupeaux de moutons en pâture diminue et empêche donc moins qu’auparavant la pousse du couvert végétal. De plus, ces ovins garantissaient une part non négligeable de prairies d’herbes rases indispensables à la recherche de Lombrics par le Merle à plastron.
Une fois de plus, des facteurs directement anthropiques, comme la diminution du nombre d’ovins en pâture, et indirectement anthropiques, tels que la hausse des précipitations due aux changements climatiques provoquant une augmentation du couvert végétal, se démarquent.
En plus des facteurs sur les lieux de nidification et d’hivernage, d’autres éléments d’explication, certes de moindre impact mais tout de même non négligeables sont à relever. Une de ces composantes est la chasse aux Turdidés dans les pays du Sud de l’Europe. En effet, il existe dans les pays méditerranéens tels que la France, l’Espagne ou encore l’Italie des chasseurs et des braconniers chassant, légalement ou non, les grives et merles transitant par ces régions lors de leurs migrations. Le Merle à plastron n’échappe pas à cette menace et fait donc les frais considérables de cette chasse excessive.
b. Moyens de sauvegarde
Il faut distinguer deux degrés de protection. Un premier, à grande échelle, visant à ralentir à moyen et long terme les changements climatiques en appliquant des conventions et des accords visant une baisse drastique de la pollution dans le monde, notamment des émissions des gaz à effet de serre tels que le gaz carbonique. Chacun peut faire sa part mais les grandes décisions reviennent aux autorités mondiales et à la direction de grandes multinationales.
Le deuxième degré, à une échelle plus réduite, concerne des actions concrètes et précises visant à améliorer principalement les milieux de nidification et d’hivernage. Cependant, il semble difficile d’appliquer ces mesures car elles touchent à la tradition berbère marocaine d’élevage des ovins. Une démarche à moyen terme en impliquant la protection de la biodiversité des montagnes de l’Atlas dans l’éducation de tout un chacun serait une solution. Elle permettrait ensuite de mieux « faire accepter » une diminution des troupeaux. De plus, il faudrait trouver un moyen alternatif pour toutes les ressources que fournissent les ovins à la population berbère, notamment pour la nourriture.
Une augmentation des troupeaux de moutons dans les régions où niche le Merle à plastron au Royaume-Uni serait un vrai plus pour celui-ci car cela favoriserait les prairies d’herbes rases, indispensables à la recherche de Lombrics pour le nourrissage des jeunes notamment. Cette mesure est confirmée par l’augmentation significative de la population de Glen Effolk, illustrée à la Figure 12 (ici).
Bien au contraire, il faudrait diminuer les troupeaux d’ovins dans les régions de l’Atlas où ceux-ci nuisent à la régénération de plantes comme le genévrier, première source d’alimentation des Merles à plastron sur leurs aires d’hivernage.
Finalement, un meilleur contrôle de la chasse et du braconnage dans les pays du pourtour méditerranéen serait un réel avantage non seulement pour la population de Merle à plastron mais également pour d’autres espèces de Turdidés et d’oiseaux.
Toutes ces mesures locales ne suffiraient peut-être pas à stopper net le déclin du Merle à plastron mais aideraient très probablement à contrer ce malheureux phénomène. De plus, il subsiste une évidence : si rien n’est fait, le Merle à plastron disparaîtra sans doute. Essayer de faire quelque chose pour sauver cette espèce relève donc de l’évidence.
5. Conclusion
Au final, le déclin du Merle à plastron au Royaume-Uni ne peut être attribué à une seule et unique cause mais serait en fait le résultat d’une accumulation de facteurs, directement liés aux changements climatiques ou non. C’est donc tout de même l’homme qui est le responsable, direct ou non, de la chute de ses effectifs. Il est également intéressant de remarquer que les facteurs ne se concentrent pas juste sur les lieux de nidification mais se retrouvent aussi dans la zone d’hivernage ainsi que sur les sites d’escales migratoires de ce turdidé. L’avenir et la survie du Merle à plastron sont encore bien incertains mais le déclin remarqué ces dernières décennies ne présage rien de bon. En effet, la poursuite du réchauffement climatique et tous les changements collatéraux semblent inévitables vu le stade avancé dans lequel se trouve actuellement ce processus.
Cependant, si des mesures de sauvegarde, comme celles proposées ci-dessus, sont appliquées, le déclin pourrait être freiné voire même arrêté. Ces actions devraient être entreprises par des autorités locales et internationales, pour ce qui est des mesures à grande échelle, alors que des associations locales œuvrant pour l’étude et la protection des oiseaux peuvent mettre en place des mesures à plus petite échelle. Il faudra donc, notamment pour les autorités, poser des priorités. Malheureusement pour la biodiversité, dans la société dans laquelle nous vivons, les aspects économiques et politiques sont bien souvent privilégiés au détriment d’autres éléments tels que la protection de la nature.
Ces mesures, locales ainsi que globales, sont à prendre au plus vite. Pour cela, il ne faut surtout pas négliger les « petites » actions par des associations locales qui sont souvent plus utiles et efficaces que les grands discours et accords des politiciens et dirigeants. Ainsi, une action menée par une petite société anglaise afin de conserver et protéger quelques lieux de nidification de Merle à plastron dans la lande est bien plus louable que des théories politiques visant à réduire l’augmentation des émissions de CO2 à +3%, pour ne présenter qu’un simple exemple. Ces petites actions de conservation sont notamment encouragées et coordonnées par le Ring Ouzel Study Group. Ce support est un point positif à relever. Il faudrait se focaliser sur des actions de ce genre. De plus, la récente addition du Merle à plastron à la liste rouge et son statut de « priority Biodiversity Action Plan species » [25] (Sim, 2014, p.45) permet de montrer que cette espèce est menacée et mérite que des mesures soient rapidement mises en place pour la préserver.
En Suisse, la situation est aussi préoccupante. D’ici 2070, si l’augmentation des températures atteint 3.9°C, la surface d’habitats propices à la nidification du Merle à plastron serait réduite de près d’un tiers. [26] (von dem Bussche, 2008, p. 13) Cela permet de montrer que ce déclin n’est pas spécifique à la population anglaise mais bel et bien généralisé en Europe et pour les différentes sous-espèces. De plus, ce fait révèle encore la rapidité et ampleur de cette disparition.
Finalement, le destin du Merle à plastron semble bien compromis. Cependant, et comme pour la plupart des espèces animales et végétales en danger, leur avenir est entre les mains de l’Homme. C’est donc nous, politiciens, économistes, naturalistes mais surtout citoyens qui décidons et déciderons de leur sort.
6. Bibliographie
Enregistrements (sur la page principale)
Merle à plastron (Turdus torquatus alpestris) · male, song par Francesco Sottile, XC319202.
Accessible sur www.xeno-canto.org/319202.
Merle à plastron (Turdus torquatus) · alarm call, call par Eddy Scheinpflug, XC312466.
Accessible sur www.xeno-canto.org/312466.
Ouvrages et articles
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Figure 2 : photo personnelle, Carpates, Roumanie, avril 2013.
Figure 3 : Gauche : Michel Beaud, La Berra, Suisse, septembre 2015 ; Droite : Fabian Schneider, Col de Bretolet, Suisse, octobre 2015.
Figure 4 : photo personnelle, Carpates, Roumanie, avril 2013.
Figure 5 : JONES, Mike : Ring Ouzel (Turdus torquatus) four eggs in nest in Diomedia. <http://www.diomedia.com/stock-photo-ring-ouzel-turdus-torquatus-four-eggs-in-nest-image7138950.html>, consulté le 6.3.16.
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8. Remerciements
Je tiens à remercier chaleureusement certaines personnes sans qui la réalisation de ce travail n’aurait jamais été possible. Il s’agit premièrement des deux responsables de séminaire, Mmes Steinmann et Jungo, pour leur disponibilité ainsi que pour leur suivi tout au long de la rédaction. Je veux aussi remercier Arnaud Barras, étudiant en Master à l’Université de Berne pour ses conseils et coups de pouce et Jérémy Savioz, étudiant en Master à l’Université de Fribourg, aussi pour ses conseils, plus précisément pour ce qui est du Merle à plastron en Suisse et le déclin qu’il y subit ; Fabian Schneider et Michel Beaud pour la mise à disposition de photos ; ainsi que Yann Rime, Claude Hauser et Sylvie Moine pour leur relecture attentive. Et encore une fois merci à mes parents qui ont toujours été à mes côtés pour me soutenir, notamment dans les moments d’hésitation ou de difficulté.
Gilles Hauser
Collège St-Michel
Travail de maturité
Mars 2016
Le déclin récent du Merle à plastron Turdus torquatus en Angleterre
Figure 22 : Relation entre la répartition des précipitations (gauche) au Maroc et ses chaines montagneuses (droite). Remarquer notamment pour la chaîne Er Rif, au nord du pays, où cette influence est très marquée.